La direction a présenté son schéma directeur immobilier local 2018-2022 au Conseil de la CPAM. A travers la déclaration ci-dessous faite au nom des organisations syndicales CGT, FO, SUD et UGICT-CGT, il a été demandé aux conseillers de voter contre le SDIL.

Comme nous l’avions indiqué à plusieurs reprises, les conditions de travail des employés et cadres de la CPAM de Paris sont intimement liées au sort des assurés.
Hier, nous étions en grève à l’appel de l’ensemble des Organisations Syndicales pour revendiquer :

• Des embauches en CDI en nombre suffisant pour pouvoir traiter les dossiers en temps et en heure et ne plus subir la détresse des assurés.
• L’augmentation de nos salaires par une hausse significative de la valeur du point pour vivre dignement et ne plus avoir à être contraints de faire des heures supplémentaires pour essayer de joindre les deux bouts.
• L’arrêt des restructurations car avec les salaires Sécu, les logements proches de Paris sont pour beaucoup inaccessibles.
• Le maintien et le respect de notre convention collective nationale.

En faisant grève pour obtenir satisfaction de nos revendications, nous nous battons pour préserver le service public qui se doit d’être rendu aux assurés.
Or, aujourd’hui la Direction de la CPAM de Paris sollicite votre avis sur le Projet d’entreprise et le schéma directeur immobilier local, deux projets s’inscrivant dans le cadre de la COG et du CPG de la CPAM de Paris. Comment, dans le cadre contraint de la COG, peut-on améliorer les conditions de travail des salariés et par conséquent la prise en charge des assurés ?
Sachez, mesdames et messieurs les conseillers que des dizaines et dizaines d’agents des SGDB Lamartine, Batignolles, Folie Méricourt, des SRSV Saint Lambert, SRSV Buttes Chaumont, des SIJ Saint Blaise, Beaurepaire, des CSD Poteau, Condorcet, Rubens, de l’imprimerie Ney, des agences Saint-Fargeau et Buttes Chaumont, alertés par leurs organisations syndicales de la volonté de la direction de fermer leurs sites, ont contresigné une pétition dans laquelle la volonté de rester sur leurs sites a été exprimée.
Ils ont contresigné cette pétition car ils n’en peuvent plus d’être ballotés de sites en sites, de processus en processus en fonction des aléas des différents CPG. Beaucoup d’agents ont déjà connu de nombreux déménagements et certains ont même dû changer de processus pour pouvoir rester près de leur gare ou station d’arrivée. Car avec les salaires non revalorisés, beaucoup d’entre nous n’ont pas d’autres choix que d’habiter en banlieue.
Dans ce cadre de restructurations au pas de charge, la demande de versement à ces agents d’une prime d’un montant minimum de 1000 euros net est plus que légitime.
Comment pourrons-nous garantir une qualité de service et proposer des accompagnements individualisés aux assurés si, en même temps, vous décidez de fermer les agences de proximité telles que les agences Buttes Chaumont et St Fargeau ? Et que dire aussi de la patientèle qui verrait les Centres dentaires Rubens, Poteau et Condorcet fermés ?
A travers ces constats, nos organisations syndicales FO, CGT, SUD et UGICT CGT vous font savoir que ces choix de réorganisation ne concourent aucunement à l’amélioration du service rendu aux assurés, bien au contraire.
Nos organisations syndicales vous demandent donc de voter contre le projet d’entreprise et le Schéma directeur immobilier local de la CPAM de Paris 2018/2022.
Nous réitérons notre demande de maintien de tous les accueils physiques, ainsi que des pôles de production et des œuvres dans l’intérêt commun du personnel et des assurés sociaux parisiens.

Résultats des votes (SUD ne siège pas au Conseil d’où leur absence dans les votes):
Contre : FO, CGT
Pour : CFDT, CFE-CGC, CFTC, UPA, FNMF, MEDEF, CGPME, CISS et PQ (Unsa)